MAÎTRE-ARTISAN D'ART JOAILLIER
Créé et fabriqué dans nos ateliers en France
Je remercie tous mes clients, des plus modestes aux plus aisés, qui m'ont accordé leur confiance... et permis de réaliser cette histoire.
Mais il y a aussi les voyages qui m’ont marqué. Avec mon père et mon frère, nous avons beaucoup baroudé avec un minibus Volkswagen dans lequel nous dormions. C’était des vacances à la « roots », nous nous arrêtions où nous voulions et nous lavions quand nous le pouvions. Ce fut une chance énorme car j’ai beaucoup appris, c’était une autre manière de voyager que d’aller dans des hôtels où tout est propre et bien rangé. Là il fallait se débrouiller avec et dans la nature. En voyage, mon père nous obligeait toujours à visiter les églises et les musées. Ce qui ne nous intéressait pas forcement quand on était petits. Et puis au bout d’un certain temps, cela nous devint naturel d’aller voir les monuments tout seul. Aujourd’hui, je n’imaginerais pas aller dans un pays étranger sans en découvrir la culture et le patrimoine. Grâce à ces voyages, ma mère et mon père ont réussi à me transmettre leur goût pour les édifices historiques et à m’enseigner une vision du monde différente. Ce sont aussi des passionnés d’histoire et de sciences, ils sont très pédagogues, ils adorent expliquer, montrer les choses et surtout transmettre un savoir. Depuis tout gamin, je faisais des bijoux pour m’amuser à l’atelier pendant que mon père travaillait. Mais je n’ai jamais envisagé d’en faire mon métier, d’ailleurs personne ne m’a poussé. Et puis on a souvent envie de faire ses propres expériences, de trouver une voie différente de celle de ses parents. Après mon Bac, que j’ai eu à Montbrison, j’ai fait une maîtrise d’histoire puis une licence d’anthropologie à l’université afin de devenir professeur. J’ai suivi des cours sur l’Amérique latine qui m’ont passionné et m’ont amené un peu plus tard à apprendre le portugais, la capoeira et à partir plusieurs fois au Brésil, un pays dont je suis tombé amoureux.
Jusqu’en 2006, je donnais juste un coup de main à l’atelier en parallèle de mon travail, cela me plaisait de bricoler, c’était un simple hobby. Mais à force d’y aller, j’ai pris conscience du plaisir que j’avais d’être dans cet environnement et j’ai décidé d’en faire mon métier. Je me sentais à l’aise dans ce milieu créatif où on marie à la fois le travail manuel et la réflexion autour de nouveaux projets qui s’apparentent à des défis à relever. J’ai alors demandé à mon père si je pouvais travailler avec lui, sa réponse a été : « Il faut commencer par aller travailler ailleurs pour te légitimer ». Je suis donc allé travailler dans un atelier de fabrication traditionnelle de chaînes et d’apprêts à Lyon, pour me former, découvrir d’autres techniques et acquérir plus d’expérience. J’ai travaillé à l’atelier de l’entreprise Verney Dray pour apprendre les bases du métier. J’ai commencé en septembre 2007, je suis resté une année avant d'intégrer Tournaire. Comme tout changement de métier, cela a nécessité beaucoup de travail mais cette aventure s’est révélée très enrichissante. L’idée m’est venue petit à petit, et j’ai vraiment commencé à développer le projet pendant l’été 2012, puis la collection est sortie au printemps 2013. J’ai tout de suite cru en Lock and Love, j’avais le soutien de tout le monde et je savais qu’elle avait une signification symbolique forte. Sortir cette collection a été assez intense, j’ai essayé de tout gérer, de la création à la fabrication, en passant par le marketing et la mise en vente. Je me suis rendu compte que c’était une grosse charge de travail mais Lock and Love fut un accomplissement et a marqué un tournant pour moi. Cette collection m’a aidé à passer aux yeux de tous à un statut de créateur plus officiel alors que je n’avais pas forcément cette image. J’ai gagné en crédibilité.
Aujourd’hui, je continue à imaginer des modèles de bijoux, avec entre autre My Little White Stone, le solitaire qu’il manquait à la collection Alchimie. Il reprend les codes de la Maison Tournaire : le carré, le triangle et le rond. Et je continue bien évidemment les créations personnalisées que les clients nous demandent. Cela fait quelques années que nous organisons des ateliers de gemmologie à Montbrison, Lyon et Paris pour faire découvrir à nos clients la vision des pierres de la Maison Tournaire. Nous faisons des petits groupes afin de faire manipuler les pierres par les gens qui assistent à nos animations et cela passionne ceux qui y participent.
J’ai la chance de vivre de ma passion, et je peux la pratiquer chaque jour.
Je dis d’ailleurs souvent, « ce n’est pas un travail, c’est une passion ».
Fabriqué dans notre atelier
3 ou 4x sans frais possible
Sécurisée et gratuite