MATHIEU TOURNAIRE

Mathieu Tournaire, jeune créateur joaillier de la Maison Tournaire est passionné par les voyages, il a su en faire une de ses sources d'inspirations les plus importantes pour concevoir et créer des collections de caractère.

La continuité différente

Pour Mathieu Tournaire, c’est l’atelier de son père artisan-joaillier qui incarne les moments de bonheur de son enfance. Il avait comme loisirs le bricolage avec son père Philippe Tournaire et d’apprendre différentes techniques propres à la création joaillière. Avant de suivre les traces de son père, Mathieu Tournaire a souhaité s’émanciper et faire sa propre route.Curieux et ouvert d’esprit, il a adoré voyager et parcourir le monde à la découverte d’autres lieux. Il a toujours aimé s’adapter aux différentes cultures et apprendre d’autres langues. La vocation de créer ayant été la plus forte, Mathieu Tournaire a été rattrapé par la passion de la joaillerie, transmise par son père .

L'enfance d'un artiste

Les enfants de Philippe Tournaire ont passé toute leur enfance dans l'atelier. « Je suis "tombé" dans l'atelier quand j'étais petit. Mes premiers souvenirs marquants avec mon père sont ceux où nous étions à la boutique. ». explique Mathieu Tournaire
Il y a des moments où Philippe Tournaire laissait son fils tâtonner avec les cailloux précieux à la recherche d'harmonies de couleurs ou de bijoux. « J'adorais m'amuser avec les différentes matières que mon père mettait à ma disposition » explique Mathieu Tournaire

Cependant, « je n'ai jamais envisagé d'en faire mon métier et puis on a souvent envie de faire ses propres expériences, de trouver une voie différente de celle de ses parents ».

Mathieu Tournaire a eu son baccalauréat à Montbrison, sa ville natale. Il a fait une maîtrise d'histoire puis une licence

d'anthropologie à l'université afin de devenir professeur. Cet artiste est passionné par l'Amérique latine, ce qui l'a conduit plusieurs fois au Brésil, « Un pays dont je suis tombé amoureux ». « Je suis ensuite parti au Portugal ou j'ai enseigné le Français ». Dès son retour en France, ce jeune bijoutier a travaillé dans un collège auprès d'élèves handicapés.
Jusqu'en 2006, Mathieu donnait juste un coup de main à l'atelier en parallèle de son travail. Il a pris conscience du plaisir qu'il avait d'être dans cet environnement et il a ainsi décidé d'en faire son métier. « Je me sentais à l'aise dans ce milieu créatif où l'on marie à la fois le travail manuel et la réflexion autour de nouveaux projets. » Pendant une année, ce jeune talent est allé s'enrichir dans l'entreprise Verney Dray, avant de rejoindre les ateliers de la Maison Tournaire.

Les sources d'inspirations

Les voyages font partit intégrante de la vie de ce jeune joaillier. Ce goût de l'aventure il le doit à son papa. En effet, ils voyageaient à la « roots » avec son frère et son père. « ça a été une chance énorme car j'ai beaucoup appris. C'était une autre manière de voyager que d'aller dans des hôtels où tout est propre, là il fallait se débrouiller avec la nature ». Philippe Tournaire se passionnait pour les monuments historiques et le patrimoine des pays qu'il visitait, il a donc transmis naturellement cette admiration pour les architectures à ses enfants.Aujourd'hui, Mathieu ne pourrait pas aller un pays sans appréhender sa culture et visiter ses monuments historique du pays où il se trouve. Grâce à ces voyages, sa mère et son père ont réussi à lui transmettre leur goût pour les édifices historiques et à lui enseigner une vision du monde différente.
De plus, sa soif intarissable de nouveautés et de découvertes de nouveaux horizons se manifeste autant dans les matériaux que dans les concepts utilisés pour les créations de ses bijoux.

Créateur de père en fils

Après ses études, Mathieu venait souvent faire des bijoux dès qu'il avait un moment. Un jour ce futur artiste a dit à son papa Philippe Tournaire qu'il aimerait faire des bijoux. Pour le bâtisseur de cette marque c'était une bonne nouvelle mais il a expliqué à Mathieu Tournaire les difficultés qu'il pouvait rencontrer, toujours être comparé ou être le fils de... Il était important pour Philippe Tournaireque Mathieu aille ailleurs d'abord, pour se légitimer et ne pas venir en tant que fils du patron. Il est allé travailler une année à Lyon où il a gagné en technique. Il est ensuite revenu mais « je savais que ça ne pouvait que marcher car il est né et a grandi à l'atelier. » Tous les mercredis et les week-ends Mathieu Tournaire venait aider à l'atelier, il s'est très vite intégré à l'équipe.

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